Recueils



Ictys

L’e?vangile de Jean nous rapporte ces merveilleuses paroles de Je?sus
se pre?sentant lui-me?me comme le BON Berger.
Tous ceux qui connaissaient la Parole, les psaumes,
savaient que l’Eternel e?tait Berger d’Israe?l.
Et, de toute sa foi, le roi David chantait :
« L’Eternel est MON berger ! »
La?, donc, Yeshoua donne un signe de plus
face aux questions et aux discussions :
Je suis
- et c’est le Nom sacre? du Tre?s-Haut re?ve?le? a? Moi?se –
Je suis le BON Berger.

Ensuite, il pre?cise :
« J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie… »
Quelques minutes plus to?t, il disait :
« Je suis la Porte des brebis »,
et maintenant, il re?ve?le qu’il existe, quelque part,
d’autres brebis,
donc d’autres e?tres humains,
que, Fils du Tre?s-Haut, il revendique comme siennes.
Et qui ne sont pas,
qui ne font pas partie du peuple e?lu.

Qu’une « grogne » se soit e?leve?e n’est pas surprenant :
« Il a un de?mon », disent certains…

Or, a? deux reprises, pour nourrir des milliers d’affame?s,
Yeshoua avait multiplie?, de fac?on e?poustouflante,
des pains,
et des poissons.

Apre?s sa mort, sa re?surrection, son retour a? son Pe?re
qu’il avait donne? comme LEUR Pe?re a? ceux qui avaient cru en lui,
apre?s son de?part, on se mit a? perse?cuter les « enfants d’Israe?l »
qui avaient l’audace de se proclamer « messianiques ».
Fils et filles du Dieu d’Israe?l,
et de son Messie
promis et annonce? depuis des sie?cles et des sie?cles,
et qui, a? leur avis,
avait e?te? envoye? en la personne de ce Yeshoua de Nazareth.

On les poursuivit donc pour les mettre a? mort.
Ce qui les poussa a? former une « e?glise souterraine »,
une « arme?e des ombres »,
dont le signe secret de reconnaissance e?tait un poisson…
Puisque, e?crites verticalement,
chacune des cinq lettres des mots de leur proclamation de foi :
« Je?sus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur »
formaient, en grec, le mot « poisson »…

Yeshoua avait multiplie? d’abord des pains,
puis des poissons.
Rien de plus dissemblable
que du pain – matie?re – et un poisson, e?tre vivant…

Or ce sont ces deux « cre?ations »
qui se trouvaient e?tre symboles des brebis d’Israe?l ;
Israe?l, « fils premier-ne? »,
bien-aime? parce qu’e?lu et choisi par amour et par gra?ce ;
et, « d’autres brebis », provenant d’autres bergeries.
Que le Fils du Tout-Puissant allait multiplier aussi,
afin de « faire de toutes les nations SES disciples »,
« leur pre?chant la repentance en vue du pardon des pe?che?s ! »

Nous qui l’aimons et lui obe?issons,
nous sommes « poissons » : nos voitures, souvent, le proclament.
Mais nous n’avons aucun droit de mettre de co?te? « les pains »,
que le Cre?ateur a compare?s
au grouillement des e?toiles du ciel
et des grains de sable des oce?ans…
Yeshoua a multiplie?
les uns,
et les autres,
pour nourrir les affame?s.

Comment a aime? l’Eglise,
comment a prie? l’Eglise,
durant pre?s de deux mille?naires,
pour tous ces « pains »,
sans lesquels elle n’aurait jamais connu
et rec?u
la Parole ?

Ni celui qui a dit :
« Je suis le Pain de Vie, le pain venu du ciel… »