Un serviteur de Dieu a e?crit :
« Je?sus, ce n’est pas un homme
que Dieu fait souffrir ;
mais c’est Dieu qui se fait Homme
pour souffrir. »
Il peut arriver que, face a? l’indicible souffrance de Je?sus
brise? par l’angoisse, la solitude, la tristesse au Jardin des Oliviers,
abandonne? par ses amis,
traite? comme le plus vil des malfaiteurs, battu jusqu’au sang,
la te?te et le front lace?re?s par les e?pines,
s’e?croulant sous le poids de la Croix
pour atteindre le sommet de la colline du Golgotha,
puis cloue?…,
face a? l’horreur de tout cela,
il peut arriver qu’on se re?volte contre Dieu :
« Comment as-tu pu lui faire traverser tout cela…
a? ton Fils ?…
A cette question, deux re?ponses :
« Moi et le Pe?re, disait Je?sus, nous sommes UN »
et « Dieu a tellement aime? le monde, qu’il a donne? son Fils… »
Dieu s’est fait Homme – humanite? entie?re – en son Fils.
Par amour pour chacun de nous.
L’intensite? du sacrifice de?montre l’intensite? de l’amour.
Et c’est ce myste?re-la?
- la folie de la Croix dont parle l’apo?tre Paul –
c’est cet amour-la? qui doit nous jeter
a? la fois a? genoux, et dans les bras du Pe?re !