Le psaume 73 est une plainte ;
l’amer constat de l’apparente injustice de Dieu :
les me?chants, les tricheurs prospe?rent,
alors que le croyant fide?le souffre ;
les e?preuves pleuvent sur sa te?te.
Combien de croyants ont, un jour de profond de?sespoir,
lu ce psaume en le vivant pour eux-me?mes ?…
L’auteur dit a? l’Eternel : « Chaque matin, Seigneur, tu me corriges ;
tous les jours, j’endure toutes sortes de peines.
MAIS
si je me de?cidais a? parler comme eux (comme ceux qui renient Dieu),
je serais trai?tre envers tes fils, mes compagnons. »
Le premier sursaut de celui qui pleure sa peine
le rame?ne aux autres croyants…
S’il sortait du rang,
ce serait comme une maille d’un tricot
tranche?e d’un coup de ciseaux…
Tout,peu à peu,se défaufilerait!
Et le premier à se sentir perdu
serait celui qui a lâché,
car il serait isolé, alors,
complètement isole? !
Le psalmiste, lui, re?fle?chit longuement devant Dieu,
lui exposant sa souffrance et sa perplexite?.
Alors l’Esprit Saint vient a? son aide ; guide ses pense?es…
et lui montre la fin de ceux qui ont choisi la voie large et facile,
sans Dieu.
Le voici confus de sa stupidite?…
A la longue, Dieu de?livre, il gue?rit, il libe?re, car il est Amour.
Alors le poe?te, se reprenant, e?crit : « Car tu es toujours avec moi ;
tu m’as saisi par la main droite (celle qui agit et travaille !).
Tu me conduis selon ton plan ;
ensuite tu me prendras dans la gloire ! »
Qui dit mieux ?…