Recueils



Il parle

Dans l’e?pi?tre aux He?breux, au chapitre douze, on lit :
« … mais vous, vous vous e?tes approche?s de la montagne de Sion,
(par opposition a? Moi?se au Sinai?,
lui-me?me « e?pouvante? et tout tremblant… »),
de la cite? du Dieu vivant, la Je?rusalem ce?leste,
des myriades qui forment le chœur des anges…
de l’assemble?e des premiers-ne?s inscrits dans les cieux…
de Je?sus, qui est le me?diateur… et du sang de l’aspersion
qui PARLE mieux que celui d’Abel…
Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle… »

On n’aime pas beaucoup, sur cette terre, parler du sang de Je?sus,
Agneau de Dieu mis a? mort.

Pour le peuple he?breu, le mot me?me leur parlait,
car tous connaissaient le ro?le purificateur et protecteur du sang asperge?,
du temps des anciens, sur les linteaux et les montants des portes,
lors de la sortie d’Egypte,
et de la male?diction lance?e par le Trois-fois-saint…

Qui a clairement dit que TOUT pe?che? me?rite la mort,
et que seule la vue du sang – ou? est cache?e la VIE –
prouve que la mort du coupable a eu lieu, et que le pe?che? est expie?.

Or cette lettre au peuple de Dieu de?clare que le sang PARLE ;
comme le Pe?re,
comme le Fils,
comme le Saint-Esprit.

Si nous voulons e?tre impre?gne?s de l’heureuse certitude de notre salut,
de la LIBERATION du condamne? a? mort qu’est TOUT e?tre humain,
acceptons d’e?tre interpelle?s et enseigne?s par ce symbole de vie
et de mort.
Ce qu’offre un Dieu tellement saint
que sa pre?sence e?pouvantait Moi?se lui-me?me,
ne peut e?tre rec?u a? bon marche?.
Oui, nous vivons de et dans la gra?ce,
mais souvenons-nous de ce qu’elle a cou?te?

autant au Pe?re qu’au Fils…