A l’apo?tre Jean exile? a? Patmos,
le Christ glorifie? transmet ce conseil aux croyants qui s’e?garent :
« Je te conseille d’acheter de moi de l’or e?prouve? par le feu,
des ve?tements blancs, et un collyre pour oindre tes yeux
afin que tu voies… »
Un collyre contre la « myopie » de tant de chre?tiens.
Un collyre pour leurs yeux…
Or, qu’a proclame? le Dieu de l’univers
- Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac et Dieu de Jacob –
a? son peuple, Israe?l ?
« Tu es la prunelle de Mon œil… »
Pour toujours,
le peuple juif est la prunelle du Dieu de mise?ricorde et d’amour.
Si tant de chre?tiens n’ont pas d’amour
pour le peuple choisi par l’Eternel,
qu’ils re?clament, d’urgence, pour leur regard,
ce collyre,
humblement et dans la repentance,
pour tant de formes d’antise?mitisme.
En outre,
que leur amour, enfin re?veille?, re?-anime?,
devienne « collyre » pour l’œil de notre Dieu,
de notre Pe?re par son Fils juif ;
la prunelle du Pe?re, constamment blesse?e, griffe?e,
bru?lante et pleine de larmes…
Un « collyre » qui LUI fera du bien ;
un collyre largement re?pandu
qui apaisera les souffrances perpe?tuelles du peuple juif…