Parfois tu te sens un peu honteux,
effrayé même,
d’avoir vidé ton coeur auprès de quelqu’un qui,
patiemment,
t’a écouté.
As-tu abuse? de cette patience ?
Risques-tu d’e?tre, maintenant, rejete? ?
T’es-tu rendu vulne?rable en livrant tes secrets, tes angoisses ?
Oui, tu as pris des risques…
Mais ce que tu cachais en toi e?tait un peu comme le vin
que contient un tonneau soigneusement scelle?…
Non pas destine? a? demeurer ferme? ;
plein de son myste?re et ferme? sur le secret de sa richesse ;
un jour arrivera ou? l’on mettra le tonneau « en perce ».
Tout ce qu’il recelait va couler hors de son obscurite?, de sa cachette,
et son secret va e?tre de?couvert…
Donnera-t-il une « piquette » acide
ou la promesse d’un grand cru ?
Quoi qu’il en soit, il y aura encore du bon
et du moins bon.
Le vigneron devra attendre, patienter, puis travailler aussi
a? donner un caracte?re unique au fruit de ses mois de peines et d’espoirs…
Ce que tu as eu, peut-e?tre, le courage de laisser couler hors de toi
livrera aussi du bon
et du moins bon.
Mais si l’amour de Dieu, le Vigneron, habitait le coeur qui t‘e?coutait,
crois bien qu’il prendra soin de tout ce que tu as donne?
et qu’il en tirera quelque chose qu’il sait pre?cieux
et qu’il est le seul a? utiliser en l’ayant bonifie?
selon les promesses qui s’y cachaient !
