Le Livre de la Gene?se nous de?clare que l’univers, au commencement,
n’e?tait que vide et obscurite?.
Mais que le Souffle de l’Eternel, Esprit du Cre?ateur,
« planait au-dessus de cette nuit. »
La langue he?brai?que sous-entend me?me la pense?e de « couver »…
Puis la voix de l’Eternel crie : « Que brille la lumie?re ! »
Car la lumie?re est en lui-me?me et, jaillissant de lui,
comme la parole a jailli de sa bouche,
de?ferle la lumie?re sur et dans l’obscurite?…
L’Eternel appelle la lumie?re « jour »
et l’obscurite? « nuit ».
Et, ajoute le texte,
« il y eut un soir,
il y eut un matin.
Ce fut le premier jour. »
Le premier jour commenc?a donc par le soir, la nuit ;
puis les te?ne?bres furent envahies par la lumie?re.
Le peuple de Dieu, Israe?l, continue a? saluer un nouveau jour…
le soir.
Et cela me?rite re?flexion, me?ditation ; et devrait nous encourager
lorsque l’e?preuve et la souffrance nous plongent
dans une obscurite? douloureuse, qui occulte le soleil…
Oui, il y eut, d’abord, des te?ne?bres.
Il y eut « un soir… »
Mais, parce que le Cre?ateur est un Dieu de mise?ricorde,
de compassion et d’une immense bonte?,
il y a lance? la lumie?re, afin qu’au bout de la nuit,
il y ait un matin !
Et le Fils de Dieu a de?montre?, comme il l’avait proclame?,
lui, Parole cre?atrice faite homme :
« Je suis la lumie?re du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les te?ne?bres,
mais il aura la lumie?re de la Vie. »
L’e?ternelle !