Recueils



Privilègiés

Je?sus s’est compare? a? un berger.
Le bon berger.
Non seulement consciencieux
et honne?te,
mais bon ; aimant.
Plein d’attention
a? l’e?gard de son troupeau.

Un berger est heureux de sentir la confiance de ses be?tes,
qui viennent se cacher sous son manteau,
ou glisser leur te?te sous sa main,
sous la caresse de sa main.
Il soigne celle qui est malade, celle qui s’est blesse?e.
Il va chercher celle qui s’est e?loigne?e et perdue,
dont la laine est reste?e accroche?e aux e?pines ace?re?es d’un buisson.
Il les aime toutes de la me?me fac?on, car il est proprie?taire de toutes ;
et toutes, elles be?ne?ficient de son amour.

Dans la vie de la foi, il en est de me?me.
Dieu che?rit tous ceux qui l’aiment et le suivent,
avec foi, avec confiance.
Pourtant, parfois, il semble, contrairement au berger,
privile?gier certains des siens,
ou, au contraire, e?prouver certains plus que d’autres…

Persuadons-nous bien que c’est dans un but universel et e?ternel :
Un Saul de Tarse, stoppe? en plein e?lan de vie,
a e?te? un instrument puissant
pour annoncer la bonne nouvelle du pardon et de l’amour de Dieu
dans toute l’Europe.
Sans lui,
sans son obe?issance,
ou? en serions-nous ?…