Nous chantons parfois cet hymne d’adoration :
« J’entre dans tes portes, j’entre dans tes parvis… »
et notre coeur s’e?le?ve jusqu’au tro?ne de l’Eternel des Arme?es…
Cependant, jamais il ne faut oublier ni ne?gliger
les paroles du Fils de Dieu : « Je suis la Porte… »
« Entrez par la porte e?troite,
car e?troite est la porte, resserre? le chemin qui me?ne a? la Vie. »
La Porte du Ciel qu’est Je?sus de Nazareth
a la largeur de la poutre d’une croix ;
il a du? se laisser briser jusqu’au coeur pour s’y laisser clouer
et y donner sa vie, avec le pardon et la gra?ce…
Ce n’est que lave? et purifie? par son sang d’Agneau de Dieu
que nous pouvons « entrer dans ses portes… »
N’oublions jamais, d’abord, de nous examiner nous-me?mes,
avant tout e?lan de joie.
Je?sus a raconte? la parabole d’un homme qui avait re?ussi a? entrer
dans le palais du roi, ou? se pre?parait le festin des noces du fils he?ritier.
Et qui n’avait pas reve?tu l’habit de fe?te…
Lorsque le roi l’aperc?ut,
il lui demanda comment il e?tait entre? avec son ve?tement ordinaire.
L’homme ne re?pondit rien, et le roi ordonna a? ses serviteurs
de lui lier les pieds et les mains, et de le jeter dehors, dans la nuit.
Je?sus ajouta : « Car il y a beaucoup d’appele?s mais peu d’e?lus… »
Me?ditons se?rieusement sur le prix de l’habit de fe?te,
qui permet d’entrer chez le Roi des rois… Dans ses portes.
