On parle parfois de notre plane?te comme d’une me?re ;
me?re nourricie?re, ge?nitrice aussi ;
peut-e?tre parce que la Gene?se nous dit que,
pour fabriquer un e?tre humain,
le Cre?ateur prit une poigne?e de terre…
Effectivement, nous sommes matie?re,
ainsi que tout ce qui nous entoure ;
mais matie?re vivante.
Dieu cre?a tous les ve?ge?taux avec leurs graines,
ou? se cachaient vie et survie.
Pour l’homme, il est e?crit que Dieu souffla dans les narines d’Adam,
et ce souffle gonfla alors les poumons,
qui oxyge?ne?rent le sang,
qui fit battre le coeur, miracle de la vie !
Puis, en un tre?s lent travail d’approche,
Dieu se fit connai?tre a? l’e?tre humain,
lui re?ve?lant sa capacite? unique dans la cre?ation :
e?tre « re?cepteur », face a? l’Emetteur » qu’est le Tout-Puissant.
Au cours des a?ges, aux amis qu’il s’e?tait choisis,
aux partenaires dont il voulait bien avoir besoin,
Dieu fit des promesses :
d’invisible, il se ferait visible ;
d’immate?riel, il se ferait, sur le me?me mode?le que l’homme, homme.
A de tre?s simples bergers d’Israe?l,
des anges, serviteurs du Tre?s-Haut, une nuit, apparurent et,
audiblement, clairement, proclame?rent,
pour tout l’invisible, mais aussi pour cette petite terre,
LA nouvelle ! L’extraordinaire nouvelle :
« Car un enfant vous est ne?.
Un fils vous est donne?… »
C’e?tait, re?alise?e, la promesse de l’Eternel a? Esai?e :
« Car un enfant nous est ne?. Un fils nous est donne?.
Dieu l’a charge? d’exercer l’autorite?.
On lui donne ces titres :
Conseiller merveilleux, Dieu fort, Pe?re pour toujours, Prince de la paix… »
Un enfant !
Un fils e?tait accorde? a? l’humanite? ;
la terre e?tait me?re !
Demeurait nourricie?re,
mais sur un plan nouveau, l’humanite? devenait « me?re » :
un enfant VOUS est ne? !
Une jeune fille pure et soumise lui pre?tait son corps,
et l’humanite? tout entie?re recevait cet enfant.
Un fils, un descendant, un repre?sentant.
Quand il eut grandi,
qu’il devint l’e?tonnant, bon et puissant mai?tre appele? Yeshoua, Je?sus,
il dit a? ceux qu’il s’e?tait choisis comme amis et comme e?le?ves :
« Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous ! »
Marie avait, en son corps et en sa chair, forme? son fils.
L’union allait se de?velopper, au cours du temps, entre ce fils, Fils de Dieu,
et ceux dont il avait besoin
pour poursuivre la diffusion de la bonne nouvelle de l’amour de Dieu.
Et si le tout-petit de Bethle?hem est devenu Serviteur puissant de l’Eternel,
re?ponse admirable aux promesses du Tre?s-Haut,
c’est que, lui aussi, lui d’abord,
demeurait sans cesse uni a? son Pe?re.
A chacun de nous, a? sa suite, de perse?ve?rer afin de grandir, vers le haut,
la? ou? demeure notre Pe?re qui, lui,
donne sa vie d’e?ternite? a? ceux qui l’aiment.