L’apo?tre Paul a pre?cise? avec vigueur
qu’aucun des serviteurs du Christ, Messie ressuscite?,
n’avait plus de « valeur »
que ses fre?res et compagnons de travail.
Parlant comme son Mai?tre au moyen d’images, il dit :
« J’ai plante?, Apollos a arrose?,
mais c’est le Seigneur qui a fait croi?tre… »
Quel que soit l’endroit,
la terre, l’usine ou le bureau,
la cuisine ou la chambre d’enfant, d’ho?pital
ou? l’on travaille,
on n’en est pas moins « que » maillon d’une chai?ne.
Indispensable cependant.
L’abeille qui fait des kilome?tres pour aller butiner
ne sait pas que, gra?ce a? elle,
des humains se re?galeront de tartines de?goulinantes de miel !
Parfois, ton oeuvre, ton chef-d’oeuvre peut-e?tre formera un tout.
Mais bien souvent, un autre que toi ache?vera, peaufinera
ce qui n’e?tait qu’en partie cre?e?.
Ne te de?courage donc jamais
si tu as l’impression que ta ta?che est modeste ;
sois simplement honne?te et scrupuleux dans ton domaine
et ton oeuvre a? toi.
Un jour peut-e?tre, contemplant comme en une superbe tapisserie,
une cre?ation splendide,
tu retrouveras ce que toi, tu as accompli.
Et tu en seras fier et tout heureux !
