On a vu, il y a plusieurs anne?es, un film intitule?
« La Rivie?re sans retour ».
Il s’agissait du long et dangereux cheminement de trois e?tres,
d’un lieu de de?sespoir
a? un lieu ou? tout peut e?tre recommence? sur des bases nouvelles,
entre des individus ayant appris
a? s’accepter, a? se respecter, a? s’aimer.
La rivie?re sans retour, descendue,
vaincue malgre? les rapides meurtriers,
que plus jamais on ne remontera.
Chouraqui traduit les paroles de Je?sus au sujet des villes
ou? il a enseigne?, gue?ri, aime?, sauve?, en ces termes :
« Alors, il se met a? fle?trir les villes
ou? la plupart de ses prodiges se sont accomplis,
parce qu’elles n’ont pas fait retour. »
Se repentir,
accepter de tout la?cher, de regretter, de demander pardon,
quitte a? se sentir ensuite ane?anti dans sa faiblesse,
puis vouloir repartir a? ze?ro,
voila? qui est faire retour.
Et une fois ce retour sur soi-me?me accompli,
cap change?,
on tourne le dos au passe? qui devient
« Rivie?re sans retour ».
L’eau du Jourdain, l’eau du bapte?me,
et surtout le Sang de Je?sus-Christ,
qui « o?te le pe?che? du monde »,
voila? ce qui coupe les ponts,
largue les amarres…
Et l’on recommence,
soulage?, alle?ge?, e?merveille?,
une vie nouvelle !
