Lorsque Je?sus enseignait, apre?s que Jean-Baptiste eu?t baptise?,
il dit a? ceux qui l’e?coutaient :
« A qui puis-je comparer les hommes d’aujourd’hui ?…
A des enfants, assis sur la place publique,
et dont les uns crient aux autres :
« Nous vous avons joue? des airs de danse sur la flu?te,
et vous n’avez pas danse?…
Nous vous avons chante? des chants de deuil,
et vous n’avez pas pleure? ! »
Car Jean-Baptiste est venu ;
il ne mange pas de pain, ne boit pas de vin, et vous dites :
« Il a un esprit mauvais ! »
Le Fils de l’Homme est venu ; il mange, il boit, et vous dites :
« Voyez cet homme ! Il ne pense qu’a? manger, a? boire du vin !
Il est ami des gens de mauvaise re?putation… ! »
Sous-entendu : il a un esprit mauvais…
Y a-t-il tant de diffe?rence, aujourd’hui, entre ceux qui, assis,
ne pensent qu’a? critiquer les chre?tiens
et ne font pas le plus petit effort pour, eux-me?mes,
faire de l’ordre en leur cœur ou leur esprit,
pour changer ce qui devrait e?tre change? ?…
Chercher QUI est le Fils de Dieu,
ce qu’il voudrait faire, et e?tre pour eux ?…
Alors, pluto?t que de se mettre en cause,
on critique les « e?troits » qui,
trop se?rieux, ne font pas envie…
Ou les « ouverts »,
qui le?vent les bras en louant Dieu ; frappent des mains…
Mais, terminait Je?sus,
« la sagesse de Dieu est reconnue comme JUSTE
par tous ceux qui l’acceptent ! »
Qui, e?merveille?s, bouleverse?s,
conside?rent la varie?te? infinie des visages du Pe?re
et l’imagination de son Amour !