Recueils



Barrabas !

Un jour, a? cause d’une ancienne tradition juive,
a? l’occasion des fe?tes de la Pa?que,
on propose au peuple la libe?ration d’un prisonnier.
Les personnages ?

- Pilate, gouverneur romain de Jude?e, de l’an 25 a? l’an 36 de notre e?re.
- Un brigand mis aux fers pour meurtre, Barrabas.
- Une foule grouillante et hurlante.
- Et un condamne? a? mort de Nazareth, fils du charpentier Joseph,
Je?sus, envoye? de Dieu, issu de Dieu. Fils de Dieu.

Respectueux des lois du pays,
le gouverneur-occupant propose la gra?ce habituelle, et pourquoi pas,
de cet homme qui, il en est su?r, est innocent,
car ses yeux ont un quelque chose qui le trouble jusqu’au fond de lui-me?me.

On sait que la foule a hurle? :
« Non ! Celui-la?, crucifie-le ! Mais libe?re… BARRABAS !

Nous sommes tous des Barrabas.
Pas meurtriers, bien su?r, ni brigands,
mais tous condamne?s par la Loi que Dieu a dicte?e, point par point, a? Moi?se ;
incapables d’y obe?ir, et soumis donc au verdict de Dieu :
« Tout homme qui de?sobe?it a? la Loi me?rite la mort. »

Mais parce que le Fils de Dieu a accepte? cette injustice terrible,
il a e?te? condamne? a? mort et cloue? a? une croix.

Alors, a? toi, a? moi,
on ouvre la porte sur l’e?clatante lumie?re d’une aube nouvelle, et l’on dit :
« Tu es libre ! Va ! »

Pourtant, souvenons-nous de ce que Je?sus a dit a? une femme, un jour ;
une femme qu’on avait surprise en train de commettre l’adulte?re :
« Je ne te condamne pas. Va. Mais ne pe?che plus. »