Dans les journe?es du chre?tien le plus since?re,
une foule de pense?es, de pre?occupations,
de soucis me?me,
envahissent son e?tre…
Conjugue?s a? ses occupations,
voila? comme une arme?e qui monte a? l’assaut d’une citadelle !
Les « petits renards dans la vigne » ne sont-ils pas
tout ce qui grignote la disponibilite? a? ECOUTER la voix du Seigneur,
que ce soit dans le silence,
ou dans la lecture de sa Parole ?…
Si Je?sus a prononce? deux fois le pre?nom de celle qui,
avec amour,
l’accueillait pour un repas :
- « Marthe, Marthe ! Tu t’agites… » –
c’est qu’il fallait donner deux coups de marteau sur le clou !
Tellement nos te?tes,
pleines de bonne volonte?,
sont envahies par les pre?occupations
et nos corps par les occupations…
De Marie,
Je?sus a dit, simplement, qu’elle avait choisi la bonne part.
Choisi !
Car il s’agit bien d’un choix, d’une de?cision de notre volonte? qui,
telle un vent joyeux dans les voiles,
dirige la barque de la meilleure fac?on,
conjointement aux ta?ches du barreur !