Nous vivons dans un monde où un sou est un sou.
Un monde dans lequel tout s’achète et tout se vend.
Le Créateur de l’univers n’a pas du tout le même principe :
il est don ; pardon, amour, grâce, justice.
« Il a les yeux trop purs pour supporter la vision de ce qui est mal »,
comme le dit le prophète Habakuk.
Aussi est-il des choses qui doivent être ôtées définitivement
de devant le regard du Dieu saint ;
ôtées, détruites…
Dans le Livre des Actes des apôtres, on lit qu’à Ephèse,
le Seigneur ressuscité accomplissait, au travers de Paul, son serviteur,
de très puissants miracles, et que ses habitants, « Juifs et non-Juifs,
éprouvaient un grand respect pour le Nom du Seigneur Jésus ;
beaucoup de ceux qui étaient devenus croyants
venaient avouer et déclarer publiquement ce qu’ils avaient fait,
et un grand nombre de ceux qui avaient pratiqué la magie
apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tout le monde.
On calcula la valeur de ces livres,
et l’on trouva qu’il y en avait pour 50.000 pièces d’argent ! »
N’y a-t-il pas, aujourd’hui encore, des croyants
qui conservent jalousement des choses,
objets d’art, peut-être, livres,
qui offensent le regard saint de Dieu
et qui, s’ils devaient s’en débarrasser,
les vendraient au moins pour récupérer quelques sous… ?
Devant Dieu, il est des « coups de balai » sans pitié…
Si, par sa mort sur la Croix,
Jésus ÔTE le péché du monde de devant le regard du Très-Haut,
chacun de ceux qui le servent doit être prêt à perdre
sans contrepartie,
ce à quoi il tient,
si le Maître le lui demande.
Quel que soit le sacrifice…