Recueils



La saveur de l’amour

Par la bouche de ses prophètes,
Dieu a comparé le peuple qu’il s’est choisi à une vigne.

Au début, ce peuple était le tout petit Israël.
Avec les siècles, il s’est agrandi de tous ceux qui croient
au déroulement d’un Plan révélé, inexorable,
pour la régénération de toute l’humanité,
au travers de la Parole écrite,
puis incarnée en Jésus de Nazareth,
enfin universelle en l’Esprit-Saint.

Une vigne. SA vigne… !

Or les mauvaises herbes l’ont envahie,
et les grappes ont diminué jusqu’à presque disparaître parfois.
A Esaïe, Dieu, rempli de tristesse, disait :
« Qu’y avait-il à faire à ma vigne que je n’aie fait pour elle ?
Pourquoi, lorsque j’espérais qu’elle produirait des raisins,
a-t-elle produit des grappes sauvages ? »

Tout acte d’amour, de bonté, de bienveillance est déjà un grappillon.
Et, lorsqu’on apprend à connaître le Vigneron, à l’aimer,
à collaborer avec lui,
alors les grappes deviennent belles, mûres, savoureuses
et nourrissent de leur pulpe ceux qui ont faim ;
quant au vin, extrait de la couleur d’une « pression » acceptée,
ce vin réjouit ceux qui y goûtent.
Alors, heureux, le Vigneron répand son amour et ses bénédictions,
abondamment.