Recueils



Remise de peine

Le message d’amour, de grâce, de guérison, de pardon
que déversait Jésus sur ceux qui le suivaient
avait fait penser aux Religieux d’alors qu’il voulait abroger la Loi du Sinaï.
Aussi lui amena-t-on la femme surprise en flagrant délit d’adultère
et, pour le « coincer »,
on lui rappela que Moïse avait prescrit de tuer à coups de pierres
ces êtres-là.

Or, nous lisons qu’au lieu de réagir par des paroles,
Jésus se mit à écrire avec le doigt sur la terre.
On continua à le harceler de questions ; aussi répondit-il en disant :
« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. »
- La Loi était la Loi. – Et il se mit à écrire…
De même que l’Eternel avait un jour écrit, lui aussi, lui d’abord,
avec son doigt, sur des tables de pierre, au Sinaï.

La loi faisait toujours autorité, et le péché méritait toujours la mort.
Seulement Jésus, venant de Dieu, étant Dieu, en était le Maître.
Il le suggérait, ce jour-là, par son attitude.
Mais un jour aussi, il allait se livrer, lui, « Fils de l’homme », nouvel Adam,
pour prendre, une fois pour toutes,
LA condamnation à mort de tous les humains
sur et en lui, « Juste, pour les injustes ».

C’est ainsi que, comme il est écrit,
« il a effacé l’acte d’accusation, en le clouant à la Croix… »
Justice était faite :
Il l’a crié, avant de mourir, du haut de la croix :
« Tout est accompli ! »
C’est pourquoi aussi son Père, l’Eternel Dieu tout-puissant,
l’a ressuscité d’entre les morts.

Et si tu prends, pour toi personnellement, sa condamnation à mort,
Tu as droit de prendre aussi sa résurrection,
gracié que tu es !