Recueils



Souffrance

On pourrait se demander pourquoi – alors que le Fils de Dieu,
cloué à la Croix, a prononcé clairement «TOUT EST ACCOMPLI » -
l’apôtre Paul a écrit que, dans son corps et dans son âme,
il complétait en souffrance ce qui manquait encore
à celles du Fils de Dieu.

Mais l’Eglise,
la vraie, la fervente, donnée et consacrée à son Maître est, sur la terre,
« corps » encore visible du Ressuscité.
Seule la « tête », le « chef »
est à la droite du Dieu trois fois saint.
Et ce corps porte ses souffrances.
Elles sont comme les stigmates que certains chrétiens, dont l’apôtre Paul,
ont portés, visiblement,
en « écho » des blessures, des déchirures,
causées par les clous dans la chair du Fils de Dieu.
Et ces souffrances font mal.

Seules, par la présence et la puissance de l’Esprit-Saint de Dieu,
elles purifient et sanctifient le Corps.
Si le Fils de Dieu s’est sanctifié
– à travers obéissance et souffrance – pour nous,
nous devons nous laisser sanctifier
- par la souffrance et l’obéissance aussi -
en faveur de ceux qui n’ont pas encore entendu et reçu
la Bonne Nouvelle de l’amour et du pardon de Dieu.

Alors n’ayons pas peur de la souffrance, quelle qu’elle soit.
Elle fait partie du Chemin, de la Vérité, de la Vie…
Et plus jamais,
nous ne la porterons, ni ne la traverserons seuls,
puisque le Tout-Puissant, dont l’amour est sans limites,
VIT EN NOUS,
et que, tel le sarment au cep,
nous faisons partie intégrante du Ressuscité,
Jésus le Christ !