On lit parfois, en tête de faire-part mortuaires, le verset du psaume 121:
« Je lève les yeux vers les montagne: d’où me viendra le secours ?
Parfois ces paroles sont un adieu confiant a? un e?tre che?ri qui,
passionne?ment, aimait et escaladait les cimes.
Ce qui n’e?tait pas le cas du roi et poe?te, David,
qui composait et chantait tant de psaumes…
Il gardait les troupeaux de son pe?re, mais n’e?tait pas un grimpeur.
Pour tout Israe?l, la Montagne de l’Eternel e?tait le Sinai?,
ou? le peuple terrifie? entendait non seulement les coups de tonnerre
accompagne?s d’e?clairs aveuglants,
mais aussi la voix de l’Eternel dans le son puissant du grand shophar.
Au cours de ses bre?ves anne?es terrestres,
c’e?tait sur le Mont des Oliviers, qui n’est qu’une colline,
que le Fils du Tre?s-Haut passait ses nuits en prie?re,
dans la communion avec son Pe?re.
Car la « montagne » vers laquelle il faut LEVER les yeux
lorsqu’on crie au secours
nous pousse a? ne plus regarder a? ce qui nous effraie ou nous e?crase :
Je?sus a enseigne? la prie?re du peuple d’Israe?l a? tous ses disciples,
prie?re adresse?e a? son Pe?re qu’il partageait avec chacun,
en disant NOTRE Pe?re ; et ce Pe?re est…
« AUX CIEUX »
C’est donc de la?-haut que,
lorsqu’on le?ve les yeux, le coeur, l’a?me vers lui,
il descend, Esprit de paix et d’amour,
dans notre coeur.
Le secours me vient de l’Eternel
qui a fait les cieux et la terre. »