Dans l’admirable chapitre onze de l’e?pi?tre aux He?breux,
ou? la foi est hisse?e au ma?t des victoires,
il nous est parle? des parents de Moi?se qui,
parce que leur be?be? e?tait beau,
eurent le courage de de?sobe?ir aux ordres du Pharaon,
en cachant l’enfant, quitte a? le perdre.
Des millénaires plus tard, le Fils de Dieu, homme juif,
dit à ceux qui l’écoutaient :
« Si vous ne me préférez pas à tous les bien-aimés de votre famille,
vous ne parviendrez pas à me suivre… »
Les parents de Moïse,
sans être, peut-être, totalement conscients de « l’enjeu »,
ont été, avant l’heure, de ces suiveurs-là.
Et bien avant, déjà,
avait vécu Abraham, avec sa foi immense, sa soumission totale,
prêt à sacrifier ce fils attendu cent ans,
promis, puis donné par son Dieu…
Lot, également, conscient de la sainteté de l’Eternel,
et de l’obligation de craindre le Très-Haut,
fut pre?t a? sacrifier ses filles pour protéger les anges,
messagers célestes envoyés vers lui par l’Eternel…
Si Jésus a dit qu’un architecte consciencieux,
qu’un général prudent,
« calculent la dépense »
avant de se lancer dans une entreprise quelconque,
chaque chrétien,
face à l’obscurité qui envahit le monde,
ne doit-il pas « calculer », lui aussi, la dépense,
conscient de ce que, suivre le Messie de l’Eternel,
conduit inévitablement
au sommet de la colline de Golgotha
où l’on MEURT
à ses biens, et… à ses bien-aimés aussi… ?
