La Bible nous rapporte les paroles de?sabuse?es du Cre?ateur, qui se repent
d’avoir cre?e? l’homme, tellement celui-ci s’est de?voye? et de?prave?, perdant,
dans sa volonte? d’autonomie, toute ressemblance avec Dieu. Aussi, ne
pre?servant que Noe?, son fide?le, « marchant avec Dieu », et sa famille,
l’Eternel de?truisit-il la terre par le De?luge. Or, poursuivant malgre? tout son
projet d’amour visant a? sauver, malgre? elle, l’humanite?, Dieu envoya son
Fils, incarne? en une chair humaine. Et nous lisons, sous la plume de
l’apo?tre Paul, ces mots… re?volutionnaires :
« Car Dieu e?tait EN CHRIST, re?conciliant le monde avec lui-me?me… »
Quel abîme d’amour se?parant la cole?re et l’e?coeurement du Cre?ateur, re?duisant a? ne?ant et
noyant sa cre?ation, et un Dieu Pe?re, fondant de compassion et de
tendresse, qui vient en son Fils homme partager la mise?re humaine…
jusqu’a? en mourir, lui-me?me ; pour, ressuscite?, tout recommencer a? ze?ro !
Et nous chercherions le bonheur ailleurs ?…
