Au de?but de sa premie?re lettre aux Corinthiens, l’apo?tre Paul,
ayant parle? de la souveraine liberte? du Tout-Puissant,
« qui a choisi les choses viles du monde,
celles qu’on me?prise, celles qui ne sont pas
pour re?duire a? rien celles qui sont… »
ajoute :
« Or, c’est par Lui que vous e?tes en Christ Je?sus… »
En me?me temps, nous savons que c’est
par Christ-Je?sus, Fils unique du Pe?re,
que nous pouvons nous approcher de l’Eternel,
lui parler, tout lui confier, l’adorer,
au Nom de son Fils…
Si Je?sus a pu dire : « Moi et le Pe?re, nous sommes UN »,
nous de?couvrons peu a? peu combien, en effet,
ils sont « me?lange?s » l’un a? l’autre, dans cet admirable
va-et-vient d’amour qui nous est offert,
a? chacun de nous aussi, reliant la terre au ciel
et le ciel a? la terre, mais exigeant en me?me temps que,
comme la poutre horizontale de la croix,
cet amour coule en un va-et-vient
entre les hommes chacun e?tant pour l’autre
le « prochain » a? aimer.
